Le roman fou d'une génération. Un "Bonjour tristesse" d'aujourd'hui.

A volonté, c'est l'histoire d'une sorte de Nadja,
l'héroïne du surréalisme, mais une Nadja qui
n'aurait pas rencontré son André Breton et qui vivrait à
l'ère de fb, de Youporn, de l. a. coke coupée et de
la presse people.

Ici, l'héroïne s'appelle Justine, pianiste surdouée qui a
cessé de composer depuis que son traitement contre l. a.
bipolarité fait trembler ses mains.

Elle parvient non sans mal à enrober ses pulsions de vie
dévorantes dans un joli packaging : un père politicien,
un mari bobo, deux jumelles, une brillante carrière de
critique musicale.

Mais los angeles mort de son meilleur ami va faire voler en éclat
ce fragile équilibre.

Entre hallucinations et réalité, elle tente d'oublier ses
démons à coups de conduites à risque, nuits blanches dans
Paris, sexe non protégé avec des inconnus. Elle enchaîne
les amants à los angeles recherche compulsive du partenaire de
création parfait, celui qui lui permettra d'arrêter de voir
partout ce dandy imaginaire qu'elle appelle advert Libitum
et qui lui apparaît à chaque crise pour lui souffler ses
compositions.

Par amour de los angeles vie, des hommes, de l. a. musique, jusqu'où
Justine peut-elle se mettre en threat ?

A volonté, est un style de carnet de folie, de carnet
de fantasmes sans queue ni tête auquel il ne faut pas
chercher d'autre sens que l. a. quête de l. a. jouissance.